S’il y a bien une console Nintendo qui résume bien l’esprit Nintendo, c’est bien la DS. La DS surprend le monde entier avec un concept audacieux, le double écran dont un tactile, et gagne ce pari risqué haut la main. Le principe fait mouche, et beaucoup de développeurs vont exploiter cette fonctionnalité au delà du simple gimmick amusant 5 minutes.

Assurant également la retro compatibilité avec les jeux GBA, peu de reproches sont à faire à la DS : fragilité de l’écran supérieur et de la charnière (qui à la base est une bonne idée, la console se referme pour protéger l’intérieur), les boutons et la croix pas facile à prendre en main au début, et un design moche (bon, c’est une histoire de goût, mais quand le surnom de la console est « Panzer » ça en dit long sur le style).

La DS sort en 2004 au Japon, et une mise à jour bienheureuse, la DS Lite, sort 2 ans plus tard, gommant les maigres défauts de son aînée. S’en suivront des dérivés multiples et des versions ++ new XL dans le désordre, ajoutons à cela des Mario ++ new XL 3D World Land en pagaille et cette époque reste un gros foutoir flou dans l’esprit de votre serviteur.

La DS est un carton absolu, accessoirement une des consoles les plus piratées de l’Histoire, et aussi le support de quelques shmups plus ou moins bizarres, format double écran oblige.